Pour ma part, plusieurs facteurs ont concouru à cet état de relative solitude dont je me sors aussi progressivement au fil des mois :
- mes premiers boulots , je les ai eu assez vite mais à Paris, où j'ai habité qq temps mais vivant en province depuis toute petite, je ne m'y plaisais pas et puis c'était cher pour qq malheureux m2 .... Que je sois, au début, à Chantilly , puis, après mon mariage, à Fontainebleau puis revenue près de Pont St Maxence et aujourd'hui vers Compiègne... je suis rentrée dans une vie complètement décalée par rapport aux gens qui m'entouraient.. Pas souvent de retour chez moi avant 20h 20h30 voire plus tard avec la sncf !!! inutile de dire qu'en semaine, on ne fait plus rien du tout et puis le week end, qu'une envie: se reposer et ne rien faire.
Après j'ai eu ma première fille... encore moins le temps de rien...
Puis ma seconde fille... petite puce... malade... polyhandicapé, bcq d'hospitalisations, bcq de coups durs, bcq de préoccupations qui isolent de ceux qui ont une vie qu'on va qualifier de "normale".
Puis un divorce pas encore tout à fait terminé qui ne se passe pas dans des conditions des plus sympas et qui m'a contrainte de couper les ponts avec des amis qui, sous couvert de neutralité, se sont montrés un peu laches .. et je me suis rendue compte que finalement ceux qui m'ont apporté leur soutien n'était pas ceux auxquels j'aurais pu penser ! j'ai perdu des amitiés, j'en ai gagné qq unes rares , plus récentes mais précieuses . Cela m'a fait pas mal réfléchir sur la notion d'amitié ... croyez moi !